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roseaux

Les Roseaux sauvages,

d’André Téchiné SourireSourireSourire

 

1962. Sud-Ouest de la France. L’adolescence, la guerre, la sexualité, où comment Téchiné peut entremêler des thèmes parfois brûlants pour réaliser un de ses films les plus touchants.

Des personnages que tout oppose : Serge apprend lors d’un cours la mort de son frère en Algérie. Son compagnon de chambre, Henri, soutient la guerre… Tout partait d’une fête, un mariage auquel François et Maïté étaient venu assister. Puis deux histoires, celle de Serge et celle d’Henri, viennent dresser le portrait d’une adolescence éprise de liberté, coincée dans une foutue guerre dont elle ne pouvait pas maîtriser les enjeux.

Reste alors la nature, la baignade, les « roseaux sauvages », avant la réunion du quatuor pour l’« explication » finale.

Dans les films de Téchiné, et celui-là ne fait pas exception à la règle, la dureté des thèmes est contrebalancée par la finesse par laquelle ils sont abordés.

Une larme qui ruisselle sur la joue d’une jeune femme, un jeune homme en proie au doute, l’émotion d’un échange humain peut-elle encore désamorcer la dynamite…

Des sentiments forts, magnifiquement interprétés, entre autres, par Elodie Bouchez.

 

Mathieu