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brille

Tout ce qui brille,

de Géraldine Nakache et Hervé Mimran SourireSourireSourire

 

Un brillant avenir ?

Sorties de leur quotidien, leur emploi, leur logement et ce besoin qu’elles ressentent d’agrandir leur espace de vie.

Ely et Lila vont vouloir « paraître » dans l’autre monde, à Neuilly… surtout Lila (Leïla Bekhti) car c’est en étant elle-même, par un coup de tête, qu’Ely (Géraldine Nakache) va les entraîner dans une histoire qui les dépasse.

A première vision, c’est un film léger, mais il aborde aussi des thèmes de manière très forte : la désespérance, où qu’elle soit, le rapport à l’argent, et le film est assez loin du politiquement correct (une quête pour les enfants d’Haïti histoire de se mettre un peu d’argent de côté).

Deux actrices qui se révèlent, Géraldine Nakache est géniale, et dans un autre rôle les monologues de Carole (Audrey Lamy) valent le détour.

De cette nouvelle vision des choses, qu’en deviendra leur relation ? Celle qui était fusionnelle sur leur « drôle de vie » !

Car Ely est plus lucide sur l’aspect éphémère de ces nuits parisiennes (mais on veut quand même les vivre, ces soirées parisiennes, comme dirait Louise Attaque). Et au sortir d’un bar, elle va croiser son père, dans une scène… à pleurer…

Un film drôle, certes, mais plus profond qu’il n’y paraît. Et qui a en plus le mérite de remettre en lumière cette si belle chanson, légère, amoureuse et entraînante de Véronique Sanson, une « drôle de vie », à l’image du film.

Jobi ? Joba !

Mathieu