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love

Heavy love,

de Duke Garwood  SourireSourireSourire

J’ai découvert Duke Garwood dans un album collaboratif mémorable avec Mark Lanegan intitulé « Black pudding ».

Pourtant ce bluesman britannique n’en est pas à son coup d’essai car il nous a livré en cette année 2015 un cinquième album solo qui a bénéficié d’une distribution plus large. Luke Garwood c’est d’abord un jeu de guitares hypnotique, acoustiques ou électriques, qui établissent une atmosphère nocturne des plus intrigantes. Ensuite sa voix, suave et affectée, adepte d'un parlé-chanté parfois proche du murmure.
Luke affirme une identité propre tout au long de dix titres ensorcelants. S'il s'en dégage un sentiment de solitude propre à tout disque de blues digne de ce nom, on remarquera que le multi-instrumentiste sait aussi choisir ses fréquentations. Jehnny Beth de l’excellent groupe « d’amazones » Savages lui donne ainsi la réplique le temps d'Heavy Love, sombre tête-à-tête apposé sur un motif de guitare obsédant. Sweet Wine avec sa voix haut perchée sur fond d’orgues et toujours ses guitares mélancoliques de Garwood élève ces dix blues d’une simplicité biblique au rang de joyaux bruts, jusqu’au final Hawaiian Death Ballad, coup de grâce vespéral et splendide.
Pascal