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Voyou : enfant terrible, qui traîne dans les rues, plus ou moins délinquant, qui vaut peu, qui vaut rien…
Pour Claudine Vincenot, un voyou est aussi un être sensible qui a du emprunter des chemins de traverse, par volonté ou contraint, et qui assume cette différence, cette originalité, grâce à une vision différente du monde. Un peu ce à quoi pensait Michel Audiard lorsqu’il écrivait : « Heureux les fêlés car ils laissent passer la lumière. Voici donc trois belles histoires d’amour successives, trois histoires où la même personne bien élevée - l’auteur ? - va rencontrer trois êtres différents, révoltés, asociaux mais charmants, extraordinaires, c’est-à-dire hors de l’ordinaire, trois écorchés de la vie : ainsi, petite fille, elle est fascinée par le côté rebelle d’un orphelin placé chez une sorte de Thénardier ; puis, jeune institutrice nommée au Maroc, elle rencontre un voyou autochtone réfractaire aux coutumes de son pays ; enfin, au crépuscule de sa vie, c’est l’intelligence d’un sans domicile fixe, être sensible, musicien génial, qui achèvera de lui démontrer que les apparences sont souvent trompeuses…
Danis