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On avait déjà salué le talent de Guy Delisle dans ses Chroniques birmanes, Pyong-Yang ou Jérusalem. Cet auteur sait à merveille reconstituer ses expériences de terrain et faire partager ses découvertes d’un territoire « par le petit bout de la lorgnette ».
Des récits emplis de justesse, de tendresse et de curiosité. A l’inverse, l’histoire proposée ici est celle d’un enfermement. Guy Delisle a choisi de raconter l’expérience d’otage d’un humanitaire français en Tchétchénie, en 2007. Et c’est là que se niche l’exploit : celui de mettre en images l’attente, le temps qui passe, l’angoisse, l’incertitude, mais aussi le courage et la résistance de cet homme. Le décor : une pièce nue, un matelas, un radiateur. Des images dépouillées et pourtant quelle profondeur dans cette histoire… A découvrir absolument !
Christelle