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blues

Capitalist blues,

de Leyla McCalla  SourireSourireSourire

Attention, il n’y aura rien d’objectif dans cette critique tellement j’apprécie cette artiste que j’ai vu deux fois Leyla en concert. Née à New York de parents d’origine haïtienne, Leyla McCalla s’est posée avec mari et enfants à La Nouvelle-Orléans, et la grande ville du sud des États-Unis nourrit désormais son inspiration.

Le spectre musical de l’album va du jazz traditionnel au zydeco de la Louisiane en passant par le rara haïtien de ses origines.

Avec le vétéran local du rhythm’n’blues Jimmy Horn, et une quinzaine de musiciens du cru réunis dans la formation « King James and the Special Men », elle rend à merveille le son du bayou, vibrant de sensualité et d’énergie.

Inspiré par le climat socio-politique actuel aux Etats-Unis, la musicienne sait comment narrer ce malaise persistant en chanson et le fait avec efficacité et poésie.

Multi-instrumentiste Leyla joue du banjo, de la guitare un peu de violoncelle qui fut longtemps son instrument de prédilection au sein de l’illustre groupe de southern folk Carolina Chocolate Drops emmenée par la sublissime et charismatique Rhianon Giddens.

« Capitalist blues » est le troisième album solo de Leyla et comme d’habitude c’est un ravissement. Je ne cite aucune chanson tout est bon, chaleureux et envoutant.

Pascal