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Les personnes sensibles aux musiques du monde ont peut-être découvert Fatoumata Diawara en 2011 avec un très agréable premier album intitulé « Fatou » dont j'avais dit grand bien
Elle a également participé à l'album « at Home » du pianiste de jazz cubain Roberto Fonseca en 2015. Et plus récemment, le grand public a pu la découvrir aux côtés de -M- dans son fabuleux album « Lamomali. »
Elle revient pour notre plus grand plaisir avec un deuxième album accompagnée de Matthieu Chédid à la production et aux guitares sur certains titres. Les textes sont interprétés en bambara (une des langues du Mali). Les instruments occidentaux (guitare, claviers) viennent appuyer des instruments plus traditionnels comme la kora ou encore le kamale n’goni et autres percussions africaines. Cela donne des morceaux dépaysants et envoûtants à l’image de « Takamba » et « Bonya » où l’interprétation de Fatoumata nous laisse sans voix une fois de plus.
La scène musicale malienne est probablement une des plus riche avec Rokia Traoré et Oumou Sangaré et diversifiée d’Afrique malgré l’extrême pauvreté et l’instabilité politique que traverse le pays. C’est d’autant plus admirable.
Pascal