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berlin

Berlin sera notre tombeau,

Michel Koeninger

Qu’il est difficile de parler objectivement de cette BD…De Ces soldats français qui ont poussé la collaboration jusqu’au martyres avec une abnégation et un courage irréel …

La fin de la guerre est proche en ce printemps 1945 et l’issue des combats ne fait plus l’ombre d’un doute, et pourtant quelques centaines de SS français de la division Charlemagne qui sont parvenus à échapper à l’enfer de Poméranie (où La plupart de leurs camarades sont tombés dans des combats acharnés contre l’avançée soviétique) pénètrent à Berlin en chantant devant des civiles stupéfait…

Au même moment les forces soviétiques referment leurs tenailles sur la capitale du Reich.

Regroupés dans le Mecklembourg, on leur offre la possibilité d'abandonner le combat et de rejoindre un bataillon de travailleurs. Ils décident de lutter jusqu'à la fin.

Dans une ville en ruine, qui n'est plus défendue que par quelques SS de la division scandinave Nordland, des vieillards du Volkssturm et des enfants de la Hitlerjugend , les français du bataillon Charlemagne vont tenir et même repousser les assauts soviétiques .

Rue par rue, maison par maison, parfois au corps à corps, ils vont causer d’énormes pertes aux forces russes en hommes et en matériel.

Après avoir mis plus de soixante chars russes hors de combat et des milliers de soldats soviétiques, ils seront les derniers à se battre encore au matin du 2 mai 1945, lors de la capitulation des forces allemandes.

Sur les trois cents Français partis "mourir à Berlin" il n'en reste plus qu'une trentaine qui voient s'écrouler l'univers national-socialiste dans le décor même du crépuscule des dieux…

Le sujet est fascinant et délicat à aborder. Les publications aussi bien documentées et neutres sur ces hommes qui ont choisi de se battre pour le régime nazi sont encore peu nombreuses. Le scénariste a œuvré en historien afin de montrer la diversité des parcours et des contextes qui ont entraîné ces choix personnels.

J’ai un peu honte de dire ça mais on s’attache vraiment à ces combattants, Fénet, de Varennes, Berthier, Meunier…tous ces garçons qui ont vraiment exister et que l’histoire à condamner pour l’éternité…Vae Victis…

Un récit profondément humain qui rappelle qu’entre le noir et le blanc, il y a une infinité de nuances de gris…