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balade La Balade sauvage, de Terrence Malick SourireSourireSourire

(Interdit aux moins de 16 ans)

Le premier film réalisé par Terrence Malick (1973) démarre au fin fond du Dakota du Sud. Kit, 25 ans, rencontre Holly, 15 ans.

Les journées s’égrènent lentement jusqu’à ce qu’un jeune homme pose pour la première fois les yeux sur elle. Les deux amants partent dans une fuite éperdue et sanglante : ils voudront être ensemble, à tout prix, jusqu’au bout.

Comme dans ses films suivants Malick utilise la voix-off pour mieux dévoiler l’intériorité de ses personnages. Les mots de Holly sont incroyablement décalés par rapport à la réalité qu’elle est en train de traverser au côté d’un sociopathe qui se prend pour James Dean.

Envoûtant et magnifiquement filmé comme tous les films de Terrence Malick, ce dernier nous délivre déjà un message qui traversera chacun d’entre aux : l’aliénation des gens par leur quotidien. Mais il n’est pas homme à produire un film tous les ans, et après « Les Moissons du ciel (1978) », loin de s’enorgueillir de cet avenir glorieux que laissait envisager le prix de la mise en scène à Cannes en 1979, Terrence Malick a prouvé qu’il n’avait nul besoin de paraître pour exister. C’est alors l’ « éclipse », et 20 ans plus tard sortira son troisième film, « La Ligne rouge » (1998) avant « Le Nouveau Monde » puis, en 2011, le chef d’œuvre d’une vie, « The Tree of Life ».

La Balade Sauvage n’était donc que le début de l’incroyable épopée d’un cinéaste secret et mythique, car Malick ne se prête à aucun jeu, il vit, comme tout un chacun, mais il réalise, mieux que tout autre.

Mathieu