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last

We slept at last,

de Marika Hackman SourireSourireSourire

Une bien belle surprise que ce premier album de la  jeune anglaise Marika Hackman.

Un album tout en grâce et légèreté où la belle Anglaise de 23 ans nous livre 12 titres folk à la fois mélancoliques, sombres et diaphanes. Sans pour autant plonger l’auditeur dans une tristesse peu attrayante, mais nourries des angoisses de la jeune femme, les somptueuses mélodies sont toujours apaisées par sa voix paradoxal à la fois douce et froide comme un soleil d’hiver.

 We Slept At Last  est lancinant, sombre et d’une maturité troublante pour un premier essai

Parler d’accomplissement serait peut-être trop tôt, et assez injuste vis-à-vis de ses congénères mais le talent est indéniable. Sans conteste, la sensualité de l’album reste le point culminant. J’ai pensé alors à  Blue  de la légendaire Joni Mitchell (le féminisme en moins). Elle développe un mélange folk new-age incroyable, suave et transpirant les années 70. Les lourdes basses de Open Wide, piste étonnante et subtilement produite, en sont les principaux exemples. Viennent alors les rêveries Before I Sleep, Skin, le saisissant  Drown et l’instinct animal de Animal Fear. Parler de beauté serait un euphémisme.

Maricka dit puiser son inspiration chez Laura Veirs (une grande dame de la folk américaine), je la situerai plus vers Marissa Nadler…

Un coup de maître

Pascal