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Midnight in Paris, de Woody Allen |
Gil paraît bien égaré à Paris avec sa fiancée et ses futurs beaux-parents.
Deux Paris dans ce film, celui dont il rêve, et le leur, ils viennent pour affaires, voulant s’y attarder le moins possible.
Lui est un romancier qui n’écrit pas, ou peu, et suggère avec désinvolture un « débat démocratique » avec son beau père républicain, précisant qu’il aime ce pays qui n’a pas voulu intervenir en Irak. Le voilà considéré comme le trotskiste de la famille …
Minuit, sa fiancée manquera le rendez-vous, un acte manqué, car ce Paris des années 20 qu’il va découvrir lui était destiné, à lui seul.
Les discours d’Hemingway à sa table de bistrot résonnent comme des coups de poing, justes et implacables.
Et voilà Gil parti d’un club de jazz à l’autre, chaque nuit, rencontrant Cole Porter, Fitzgerald, Man Ray, se retrouvant soudain chez Picasso.
Son égérie Adriana (Marion Cotillard) va l’aider à remettre son ébauche de manuscrits entres des mains expertes.
Le voilà qui tombe amoureux d’elle, les époques s’entremêlent comme par magie. Mais un soir Adriana partira voyager dans le passé de Toulouse-Lautrec et il la perdra… le carrosse passera-t-il à nouveau à minuit ?
Magnifique hommage de Woody Allen à Paris, d’une inventivité extravagante, folle, et enthousiasmante d’un bout à l’autre du film.
Mathieu