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Film documentaire très inspiré traitant de la cause noire à travers le portrait d’un génie de la boxe dont la répartie et l’impact médiatique en firent une icône qui brisa tous les codes.
Le film se divise en deux périodes : en 1964, Ali ravit son premier titre mondial et explose aux yeux du monde entier.
Puis en 1974, ce sera le « combat du siècle » contre Foreman. William Klein filme « caméra aux poings » ce qui lui permet de saisir au vif les phrases chocs du héros, et la mise en scène du come-back retentissant. De celui qui s’est rebaptisé Muhammad Ali en épousant la religion islamique, pour renier un nom (Cassius Clay) hérité des Blancs esclavagistes.
Ali fanfaronne, souvent on le voit arrogant, scandant « I’m the king » avec une détermination qui tient plus de la rage. Celle de vaincre, mais celle de convaincre aussi.
« Pour devenir un grand champion, vous devez croire que vous êtes le meilleur. Et si ce n’est pas le cas, faîtes semblant de l’être. »
Mathieu