Johnny Cash disait de lui : "Steve Earle est un rebelle, un renégat, la brebis noire parmi le troupeau".
Belle apologie de la part du maître Il n'avait pas tort car depuis Earle confirme à chaque sortie qu'il fait partie des tous grands compositeurs de country rock actuels.
Il reste malheureusement méconnu en France. Washington Square Serenade, sorti en 2007 est incontournable, peut-être son album le plus abouti, la voix patinée reflétant bien les excès en tous genres commis par l'individu.
« Oxycontin blues » sonne comme un vieil hymne des Appalaches totalement halluciné, « Jericho road » est un morceau de rock cradingue (limite southern rock), « Red is the colour » à la fois saturé, minimaliste et flippant… Musicalement, ce troubadour rescapé naviguent entre un rock à la Bruce Springsteen et la désespérance sublime de Town Van Zandt...
Pascal