« Vers midi, le jour de sa mort, je ne lui ai laissé qu'un seul message : “Papa, je t'en supplie, rappelle-moi…”
Un seul suffisait. Je savais qu'il m'appellerait s'il le pouvait. Ma voix était grinçante, désagréable. Il m'avait fallu une volonté considérable pour arriver à parler (sans pleurer, sans crier), après l'annonce un peu sèche de son répondeur “Bernard Maris, euh… merci de laisser un message”.
Histoire personnelle d'une vie brisée par le fanatisme, histoire universelle de la douleur d'une fille qui ne retrouvera plus son père. Emouvant.
Laurence