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Ce roman porte sur une période de l’histoire méconnue, celle de la fin de l’ordre des béguines : ces femmes qui refusaient le mariage comme le cloître, mi-religieuses mi- laïques qui jouissaient d’une liberté et d’une indépendance exceptionnelles.
Tout d’abord protégées par Louis IX, elles ont bénéficié pendant un temps de la protection de ses successeurs. Mais vers 1310, l’église catholique met en place l’Inquisition, les Templiers croupissent dans les geôles en attendant leur exécution, la chasse aux sorcières est lancée, bientôt les béguines sont soupçonnées d’hérésie…
La grande réussite de ce roman est qu’Aline Kiner a su retranscrire l’atmosphère de ce temps : les scènes de la vie du béguinage, la vie parisienne de l’époque. On partage leurs moments de contemplation, d’étude, de travail, mais aussi la montée en puissance de l’obscurantisme de l’église catholique.
Bel hommage à ces femmes qui se sont battues pour protéger les leurs mais aussi leur indépendance et leur liberté.
Magali