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J’ai eu la chance de découvrir Mohini Geisweller (Avec son drôle de minois et son étrange prénom indien comment l'oublier) en 2011 avec Event Horizon, sublime album d’électro-folk contemplative.
Aujourd’hui, elle revient caresser nos oreilles avec une musique synthétique, mélodique et onirique et une voix plus affirmée, des beats plus radicaux, des atmosphères plus cinématographiques encore. Après la secte hippie survivaliste de son enfance et les frasques junky des Sex in Dallas, la petite fille de Mons-en-Montois (Seine et Marne) fuit définitivement les mauvaises ondes pour aller chercher au plus profond d’elle-même quatorze morceaux d’electro pop intimiste et expiatoire.
Dans cet album aussi fragile que tranchant, Mohini sait nous faire voyager encore plus loin en conjuguant ce qu’elle a toujours aimé : les rythmes électro des clubs berlinois et les ritournelles du folk américain. Elle nous offre de vraies merveilles pop comme “Nigthclubbers“, “Sleepless Eyes“ et “Element“, qui, chacune à leur manière, retracent le chemin parcouru par cette nomade solitaire aussi discrète que talentueuse…
Entre soleil et brume, Sidération porte en tout cas bien son nom.. Epatant
Pascal