Nouveautés

Ce contenu requiert Adobe Flash Player. Obtenir Flash

brille

Tout ce qui brille,

de Géraldine Nakache et d’Hervé Mimran  SourireSourire

« Géraldine Nakache et Leïla Bekhti parviennent à susciter une empathie sincère pour ces personnages de post-adolescentes en quête de reconnaissance sociale. »*

Très juste, mais les personnages vont donner un relief plus profond à ce questionnement sur le statut qui dépasse le cadre de l’âge, et qui mettra en péril leur amitié indéfectible.

Quand on cherche uniquement « ce qui brille », on peut se retrouver comme Lila, vouloir paraître, se pavaner, être sur la photo. Elle traverse

alors le superflu et réalise que tout est fait, dit, pensé par intérêt pour sa propre personne si elle en reste là.

Elle est trop sensible pour ne pas être rattrapée régulièrement par ses émotions.

A travers son personnage, cette comédie est aussi acide sur ce monde où être médiocre, passer sur des strapontins pour « exister » aux yeux de ce ceux qui « détiennent », aussi superflus soient-ils, un brin de pouvoir dans quelque domaine que ce soit, prend le dessus sur le respect.

Comme Ely qui se trouve en situation d’ignorer son propre père.

Intrinsèquement les deux jeunes femmes sont à l’inverse de ce qu’elles rêvaient de découvrir…

Pour condenser, certains passages nous ramènent à cette chanson de Souchon : « Ah, le mépris… »

*MILLERI, Catherine. Diamonds are a girl’s best friends (?) .Critikat.com. [en ligne] 23 mars 2010.

Disponible sur http://www.critikat.com/actuatitre-cine/critique/tout-ce-qui-brille/

Mathieu