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La grâce d'un poème évangélique qui laisserait entrer des femmes nues dans son église, trop austère pour aider son prochain.
Symbole de l'oscillation du personnage entre un passé à jamais révolu, et un présent où gravite autour de lui tout ce qui peut le guider vers son chemin ou le perdre dans les limbes d'une contemplation stérile. Il serait alors à jamais le spectateur de sa propre vie…
Chaque femme compose un différent tableau, il laisse passer sa chance, entrevoit la lumière, et souvent, dresse un constat désabusé : “Traiter ce monde comme il le mérite. Il n'y a aucun principe. Que des circonstances. Ce n'est la maison de personne.”
Les différents chapitres du film pourraient constituer un livre de poésie, c'est en cela que Terrence Malick trouve encore une exploration inédite du genre cinématographique.
Mathieu