Amy, d’Asif Kapadia

Touchée par la grâce, Amy Winehouse. Un talent unique et une voix digne des plus grande chanteuses de jazz.

Ici, l’intime est filmé tout en préservant l’essentiel, les mots d’Amy elle-même, la première actrice de ce film qui nous la montre sous un jour nouveau.

Tantôt fragile, tantôt exaltée, son talent est aussi ce qui la perd car elle est vite encombrée par une célébrité soudaine, envahissante.

Son premier grand titre « Rehab » est partout, elle en est parfois lassée et se tourne vers des addictions qui montrent des images désolantes.

Le portait n’est donc pas un hommage mais un film authentique.

Elle redevient une jeune fan adolescente lorsqu’elle rencontre le jazzman Tony Benett (leur duo sortira peu après sa mort)

Edifiant, touchant, passionnant.

Mathieu