 |
Enfin j’ai trouvé un album d’Ataraxia, groupe culte et inclassable musicalement, proche de Dead Can Dance.
Llyr est leur 15ème album. (tous leurs disques sont des merveilles hors du temps et des modes). Il me tardait donc d’évoquer le talent de ces artistes méconnus… La voix unique et reconnaissable de la « sublissime » et charismatique chanteuse du groupe Fransesca Nicoli m’a toujours envoûté. Ataraxia honore sur ce nouveau projet : la lyre, instrument ancestral et sacré des bardes et des poètes lyriques grecs qui s’inspirent des formes nobles et gracieuses du cygne. Il est particulièrement délectable de se laisser bercer par ces mouvements oniriques, où chaque élément vibre et résonne à travers divers instruments traditionnels (guitares classiques, folk, douze cordes, tablas, flûte, santoor, cloches). Aux confins de la musique médiévale et la musique Folk d’inspiration païenne, le propos généré par Ataraxia ne manque pas d’émouvoir et d’inviter aux rêves (la sublime ouverture "Siquillat", belle comme l’aurore et la flûte délicate et obsédante de "Evnyssien"). Spirituelle et aérienne, inimitable et atypique, les morceaux s’enchaînent tels des odes à la nature empreints d’un mysticisme envoûtant. Tous leurs albums sont conceptuels et engendrent des ambiances très diverses d’un album à l’autre. (néo classique, médiéval folk, gothic symphonique, dark folk, pop éthéréé etc…). Je ne m’épancherai pas en superlatifs élogieux plus longtemps pour illustrer chaque émotion qui m’a saisi à chaque nouvel album du groupe, mais je vous laisse vous faire votre propre idée. N’hésitez pas à suivre Ataraxia dans ce long voyage intérieur qui, je vous le souhaite, vous fera autant de bien qu’à moi.
Pascal